Chroniques de l’Archipel

[‘Archipelago chronicles’] - During two years, Vinci Construction entrusted me with monitoring the Archipelago worksite, in Nanterre (Paris region), their new headquarter. Every month, I freely photographed the cranes choreography, the earth-turned-over show, the growing volumes, the dust.

In the midst of this noisy and mineral poetry, I marveled at the ephemeral traces, drawings, figures, scribbled maps that workers from all over the world left on the raw concrete walls. I have tirelessly archived them.
Genuine "worksite Lascaux", these spontaneous graffiti, covered over the days with plaster, plaster, paint or other graffiti, are the vertical palimpsest of the workers' passage over our cities.

Pendant deux ans, Vinci Construction m’a confié le suivi du grand chantier de l'Archipel, leur nouveau siège, à Nanterre. Chaque mois, j’ai librement photographié la chorégraphie des grues, le spectacle de la terre retournée, des volumes qui grandissent, de la poussière.

Au milieu de cette poésie bruyante et minérale, je me suis émerveillée des traces éphémères, dessins, chiffres, cartes griffonnées que les ouvriers venus du monde entier laissent sur les murs de béton brut. Je les ai inlassablement archivés.
Véritables « Lascaux de chantier », ces graffitis spontanés, recouverts au fil des jours d'enduit, de plâtre, de peinture ou d'autres graffitis, sont le palimpseste vertical du passage ouvrier sur nos villes. 

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